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France Jugera les Fils de l’Ex-Président Yéménite Saleh pour Blanchiment et Corruption

France to try sons of Yemen ex-president Saleh on fraud charges

Ahmed Ali Abdullah Saleh, fils aîné de l’ex-président yéménite Ali Abdullah Saleh (décédé 2017), et son frère Khaled affronteront la justice française en septembre 2026 pour blanchiment d’argent public détourné et corruption organisée. L’enquête du Parquet National Financier (PNF), lancée en 2019 sur demande suisse, vise des achats immobiliers luxueux à Paris financés par 30,6 millions de dollars transitant via comptes yéménites (2009-2011). Les accusés nient les faits ; saisies incluent propriétés (16 M€) et 500 000 € bancaires.

Détails de l’Enquête Judiciaire

Procès prévu à Paris en septembre 2026, mené par le PNF. Soupçons : utilisation de fonds publics yéménites pour acquérir biens immobiliers haut de gamme dans la capitale française. Transferts tracés : 30,6 millions USD via banques yéménites entre 2009-2011. Biens saisis : appartements et immeubles parisiens totalisant plus de 16 millions d’euros ; 500 000 euros gelés sur comptes d’Ahmed Saleh.

Enquête initiée 2019 suite à coopération judiciaire suisse. Rapports experts ONU sur Yémen documentent soupçons blanchiment et enrichment illicite. Ahmed Saleh qualifié de « centre d’une oligarchie familiale » ; Khaled suspecté d’orchestrer opérations lavages.

Contexte Familial et Politique

Ali Abdullah Saleh dirigea le Yémen de 1990 à 2012, renversé par « Printemps arabe ». Tué en 2017 lors conflit avec Houthis. Ses fils, Ahmed (ex-chef garde républicaine) et Khaled, accusés d’avoir profité d’un régime corrompu pour accumuler richesse via détournements massifs. Ahmed : figure clé « oligarchie familiale » ; Khaled : cerveau présumé blanchiments.

Déclarations des Accusés et Enquêteurs

Les défendeurs « nient les charges », selon Le Parisien. Pas de citations directes récentes, mais famille Saleh conteste systématiquement allégations illicites. PNF s’appuie sur panel experts ONU Yémen, confirmant suspicions détournements systémiques sous règne père.

Réactions Internationales

Suisse : coopération judiciaire clé depuis 2019, fournissant preuves transferts. ONU : rapports estiment fortune Saleh entre 32 et 60 milliards USD, alimentant poursuites « biens mal acquis ». Yémen : symbole lutte anti-corruption post-Saleh, bien que contexte guerre complique recouvrement.

Aucune réaction officielle récente d’Élysée ou Quai d’Orsay ; dossier géré par PNF comme cas « biens mal acquis » classique (ex. dictateurs africains).

Implications Légales et Économiques

Ce procès s’inscrit dans vague affaires « biens mal acquis » françaises, visant élites étrangères enrichies via corruption. Succès potentiel : recouvrement actifs pour Yémen ou créanciers. Risques : extradition Ahmed (Abu Dhabi) ; Khaled localisé inconnu.

Perspectives pour 2026

À court terme, audiences préparatoires 2026 précéderont procès septembre. À long terme, verdict pourrait inspirer poursuites similaires contre élites yéménites. Contexte Yémen (guerre, Houthis) limite impact local ; France affirme rôle leader judiciaire international anti-corruption.

Ce dossier ravive mémoire règne Saleh : 32 ans pouvoir, chute 2012, legs financier contesté.

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